Jérémy Kapone
KAP' •• Bonnie aime Clyde
Messages : 63 Date d'inscription : 31/05/2009 Age : 32
— More about me ● PROJETS: album (élément du décor) - Brussel summer festival - Rock Square Festival (Picardie) - concert Batanclan (Paris) ● RELATIONSHIPS: ● CITATION: Les élèves c'est comme le linge, quand il fait beau : Ils sèchent
| Sujet: Kaponz t'es un grand con [Willa] Lun 1 Juin - 17:04 | |
| Je suis un grand con, et je comprends maintenant pourquoi, lorsqu’on me présentait, ils disaient toujours : « Et lui c’est Kaponz, le grand con ». Sa phrase résonnait dans ma tête comme un écho, je la modulais dans tous les sens mais ne m’y faisais pas, j’étais toujours un grand con.
« Je ne suis pas l’une de tes groupies qui vient frapper à la porte de ta loge pour baiser un coup »
Le son de sa voix persistait dans ma tête alors que je tirai la dernière taffe sur ma sèche. Je fini par sortir, sous le torrent de pluie, me répétant sans cesse, à mon moi intérieur : « Kaponz, t’es qu’un grand con ». Après tout elle avait raison, je l’étais vraiment, je n’étais qu’un obsédé, drogué, et un rockeur bien trop fier pour lui avouer que j’avais tord. Cela faisait des jours que je me répétais sans cesse cette maudite phrase qui était sortit de sa délicieuse bouche. Je finissais par m’adosser contre un mur, le pied droit appuyé sur ce même mur de brique. Je ne pouvais pas dire que j'attendais, car il y avait bien longtemps que j'avais décidé de ne plus rien attendre de la vie. Je tuais le temps, espérais que le monde allait changer un jour ou l'autre.
Le problème avec Willa, c’est qu’elle était définitivement attachante, drôle et belle, qu’on avait du mal à se séparer d’elle dès la première rencontre. Ce qui c’est donc passer pour ma part, je devais donc me résigner à lui avouer que j’avais tord de lui dire de pareille chose et que je m’excusais de mon comportement immature, ainsi qu’insolent. Nous étions lundi et j’étais impatient de la revoir, elle m’avait manqué, par chance, elle était de passage à Paris pour quelques jours, 3 exactement. Il fallait que je la voie étant donner que notre dernière discussion avait été la pire de notre existence, lorsque je disais la pire, je ne mentais pas, Willa et moi ne nous étions jamais disputé aussi violemment, en tout cas, pas au point à ce qu’elle me lance son portable et que j’aille un bel œil au beurre noir.
Je me souvenais parfaitement de notre première rencontre, en dessous de l’arc de triomphe, j’avais été une parfaite proie à qui demander une clope. Willa m’avait accosté l’époque, et nous avions continuez à parler par la suite, faisant légèrement taper du pied le photographe. Et soudain, sans que je ne puisse retenir mes mots, je l’avais invité au gibus. La soirée s’était d’ailleurs bien passée, elle était là, assise au bar, sirotant sa vodka, me fit signe de venir m’assoir, je lui souris et respirais un bon coup, je devais jouer ce soir là, et je ne fus pas déçu de la fin de soirée en sa compagnie.
Aujourd’hui, c’était au Gibus que je me décidais enfin pour la revoir. J’avais quitté le minable petit mur ou je m’étais adossé, longeant la rue du Faubourg du Temple. Je ne fus d’ailleurs pas étonné lorsque j’entrais dans la salle, Willa était là, encore et toujours, avalant d’une traite sa tequila frappée. Je m’approchais d’elle avant de la regarder doucereusement
- « Le grand con aimerait te dire quelques chose, mais il est trop peureux pour le faire… »
Je devais avouer que question « engagement de conversation » je n’étais pas plus doué qu’une crevette. Je m’assis à son côté avant de commandé la même chose qu’elle, me pinçant la lèvre comme un fou au point d’en saigner, mais rien ne m’importait puisque mon but premier était de présenter mes excuses à une ravissante jeune femme qui tenait beaucoup à mes yeux
- « Je ne voulais pas te dire ça l’autre soir. T’es pas l’une de mes groupies, c’est juste que je me suis emporté, je dis souvent des choses que je regrette et surtout ne pense pas..Willa, tu sais à quel point tu compte à mes yeux. Putain chérie, tu ne peux pas ne plus me parler, on est comme les doigts de la main… » | |
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Willa Holland
A nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin...
Messages : 123 Date d'inscription : 30/05/2009
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| Sujet: Re: Kaponz t'es un grand con [Willa] Mer 3 Juin - 15:56 | |
| Willa descendit de l'avion qui l'avait ammené de Los Angeles jusqu'à Paris à 20h39 précises...Aprés les neuf heures de vol mouvementées qu'elle avait eut, elle était exténuée et n'avait qu'une envie, c'était de s'affaler sur le vieux canapé cofortable de Kaponz, dans son appartement miteux qui se trouvait non loins du Gibus, et qu'elle adorait...Elle se sentait dans cet appartement comme chez elle et c'était l'endroit ou elle préférait passer du temps sur Paris...D'habitue, elle n'avait qu'à passer un coup de fil à Kaponz pour lui dire qu'elle arrivait sur Paris pour qu'elle puisse dépser ses affaires à l'appart, s'en suivait bien souvent des soirées alcoolisées et qui dégénéraient à n'en plus finir jusqu'au départ de Willa... Oui mais cette fois, elle n'avait pas appellé Kaponz, elle avait été oblgée de résérver un hotel pour la durée de son séjour et avait bien l'intention de s'en tenir au programme qui lui avait était imposé par Christian Lacroix, pour qui elle allait faire de la publicité en défilant pour lui le jour suivant...Oui car ce voyage à Paris n'aait absolument rien d'excitant comparé à tous les autres que Willa avait éffectué ces derniers temps...Elle n'était pas heureuse d'atterrir à Paris et c'est avec nonchalance qu'elle hélat un taxi parisien auquel elle donnat l'adresse de son hotel...Mais en passant par les petites rues de Paris elle le fit arrêtr devant un bar qu'elle connaissait bien et qu'elle adorait plus que tout: LE GIBUS... Elle tendit un grs billet au chauffeur pour qu'il dépose ses valises à son hôtel et descendit du taxi à la hâte et se précipitat vers l'entrée du petit bar car il pleuvait sur Paris en ce soir...
U.C | |
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